La phare de Cap-Chat, je l’avais manqué lors de ma première visite en Gaspésie. Il faut dire que ce qui est attirant la première fois qu’on mets les pieds dans le village de Cap-Chat, c’est les éoliennes. En 2007, c’était le premier village sur la côte à posséder des éoliennes. C’est moins exclusif aujourd’hui. Il y en a un peu partout au Québec.
Tout ça pour dire que, cette fois, je n’ai même pas vu les éoliennes. J’y suis allé pour le phare.
J’étais au volant et ma conjointe surveillait notre position sur l’iPhone. On trouve l’entrée. Je freine dans la garnotte. La pancarte ne trompe pas : le parc du Rocher Cap-Chat. C’est là qu’on trouve un parcours d’arbre en arbre, des sentiers pédestres, un labyrinthe, la maison du gardien et le phare. L’endroit est bien entretenu. Il y a possibilité de louer la maison du gardien pour des nuitées.
Le phare est relativement petit. Tout au plus 3 étages. Le fait d’être sur le haut d’une falaise permet d’éclairer très loin malgré sa petite taille. J’ai pris quelques minutes pour faire le tour en pestant contre la lumière. Le ciel est dégagé et le soleil est déjà passablement haut. Nous sommes à quelques jours du solstice d’été alors ça ne laisse pas beaucoup de chances.
Finalement, c’est en visitant l’intérieur que je réussis les plus beaux clichés. Je ne suis pas resté très longtemps puisque ce phare a la réputation d’être contaminé au mercure. Le phare est encore fonctionnel. Il y a une ambiance industrielle à l’intérieur. Le moteur électrique et la lentille font un bruit de machinerie régulier, autonome. Un Fresnel encore fonctionnel c’est assez rare.
C’est en 1909 qu’à été construit le phare actuel, en béton. Le site a été électrifié en 1952.